Bien que rien ne me prédestinait à devenir photographe, aujourd'hui, en jetant un œil par-dessus mon épaule, mon choix pour ce métier m’apparaît comme une évidence. Il m'est apparu que mes racines juives ont très certainement participé à ce que j'acquière le regard d'un observateur externe, interrogeant dans ses images la réalité autour de lui.
Faites le vide dans votre tête et laissez entrer la lumière
Au fil de ces journées d’isolement, j’ai progressivement pris conscience de la façon dont la lumière, suivant l’heure, transformait toutes ces choses qui nous entourent en objets de beauté. Ce ralentissement forcé m’a permis de vider mon esprit et d’aiguiser mon sens de la perception. Au sens propre comme au figuré, je voyais les choses sous une lumière neuve.
La photographie de rue sans les personnages
Pourquoi la photographie de rue devrait-elle forcément faire figurer des gens ? Bien d’autres aspects des paysages urbains fournissent matière au photographe. L'essentiel est de dévoiler l’inhabituel, dans l’ environnement ordinaire de nos vies urbaines, peu importe le sujet traité.
Une petite voix qui porte loin
Peut-être est-ce lié au fait que nous possédions tous deux des noms monosyllabiques, ou à celui que nous ayons essayé de promouvoir l’idée de la photographie de mariage documentaire dans les années 90. Toujours est-il que, depuis longtemps, j’ai senti une sorte d’âme sœur en la personne de Ben Smith.
Hommage à Hopper
De manière consciente ou inconsciente, comme nombre de photographes avant moi, j’ai été fortement nourri et influencé par l’oeuvre du grand artiste américain, Edward Hopper (1882 – 1967).
Harry Gruyaert – la couleur comme inspiration
Lorsque j’ai commencé dans la photographie, j’ai très vite été attiré par les qualités artistiques évidentes du noir et blanc. J’appréciais la photographie couleur, mais à part mon abonnement au National Geographic
Est-il prétentieux de se définir comme artiste photographe?
Comment se fait-t-il que la photographie artistique et la photographie commerciale se trouvent si souvent diamétralement opposées ? Et où est-ce que je me situe entre ces deux antipodes?
Conversations visuelles avec Niall McDiarmid
Il y a quatre ans environ, j’ai découvert le travail de Niall McDiarmid. Au-delà du plaisir et de l’admiration que ses photos ont suscités chez moi, j’ai eu l’impression que ses clichés réunissaient plusieurs éléments qui faisaient défaut dans mon travail. Sa manière de mélanger les genres entre portrait et photographie de rue m’a tout de suite plu ; il exprimait quelque chose de concret qui allait au-delà de l’expression artistique personnelle.
Voir vite et bouger lentement : l’art de Matt Stuart
C’est avec assiduité que j’ai suivi le travail de Matt pendant plus de dix ans, depuis que le genre de la photo de rue a repris ses droits à l’ère du digital, comme un espace où un œil observateur pouvait transformer un banal environnement quotidien en moments de pure magie et de spectacle.
A la recherche d’un regard photographique personnel à Rome
Il y a trois semaines, je rentrais d’un workshop de 5 jours à Rome avec le couple Alex Webb et Rebecca Norris Webb, organisé par RVM Hub et intitulé « Finding your Vision » (que l’on pourrait traduire par : trouver sa voie, son regard photographique).
A la manière de Kenna et Metzker
Pour leur dernier sujet de l'année, j'ai demandé à mes élèves en Mastère 1 à l'ECV Nantes de réaliser deux photos Noir et Blanc, une dans le style de Michael Kenna et l'autre à la manière de Ray Metzker. Ce sont pour moi, deux photographes de référence, pour leur vision singulière en monochrome.